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Les 10 règles d’or pour bien choisir l’alimentation préparée de son chien

Le chien est un animal carnivore prédateur opportuniste. Il est donc important qu’il reçoive une alimentation riche en produits carnés nobles, véritables matières premières nutritives du carnivore, et pas de déchets animaux normalement non consommables ou ne faisant pas partie de l’alimentation du chien.



  1. Les proportions de chaque ingrédient Pour fournir à votre chien une alimentation préparée favorable à sa santé, il faut décrypter les étiquettes. La lecture des étiquettes est devenue indispensable pour identifier la qualité de l’alimentation que vous lui achetez. Les ingrédients qui composent un produit sont toujours classés par ordre décroissant de leur importance quantitative. Par exemple, lorsque les premiers ingrédients mentionnés sont du maïs, du blé ont encore d’autres céréales, la base de la croquette est de la céréale.

  2. Attention aux céréales Les céréales sont des ingrédients qui encrassent beaucoup l’organisme des chiens et favorisent le développement de nombreux problèmes de santé. De plus, certaines préparations peuvent contenir des céréales de très basse qualité contenant des résidus de produits destinés à l’alimentation humaine et de traces de mycotoxines (présence de moisissures). Il faut privilégier les croquettes contenant peu ou pas de céréales (moins de 20%).

  3. Attention au cumul des céréales et de leurs sous produits Parfois, les céréales n’apparaissent pas en premier ingrédient, mais le cumul des différentes céréales et de leurs sous produits représentent l’ingrédient principal. Une telle alimentation est problématique pour nos chiens carnivores.

  4. L’origine des céréales et autres farineux Si les céréales et les aliments riches en amidon ne sont spécifiquement adaptés à la physiologie digestive des chiens. Ils sont utilisés pour donner de la texture aux préparations, mais aussi pour faciliter la tolérance digestive chez les chiens ne supportant plus une très grande quantité de viande dans l’alimentation en raison de la sélection des espèces. Certains d’entre eux sont bien tolérés et digestes chez les chiens sensibles, comme le riz. Le blé, le maïs et le soja sont les graines plus problématiques et doivent être évités. D’autres graines contenant du gluten posent aussi souvent des problèmes chez les chiens sensibles. Même le riz doit être présent en teneur modérée pour améliorer l’état digestif et non à taux élevé pour éviter le déséquilibre alimentaire et affaiblir la santé du chien.

  5. Des protéines animales nobles Toutes les mentions faisant penser à de la viande ne correspondent pas au même niveau de qualité. La législation en vigueur selon le lieu de production peut-être très variable. Par exemple, dans certains pays, l’appellation viande ne peut être utilisé que si les matières carnés sont uniquement de type musculaire et non un mélange muscles - abats (ce qui est le cas en France). Ce type de mélange est très bénéfique pour sa richesse en protéines de bonne valeur biologique, en taurine et en carnitine fournissant un effet protecteur sur le système cardiaque. Il comporte la dénomination protéines animales et non l’appellation viande. De nombreux fabricants étrangers peuvent utiliser l’appellation viande si le produit employé contient une partie de matière musculaire, selon la législation en vigueur dans chaque pays. Les recettes depuis janvier 2015, les produits ayant pour dénomination protéines de … ne présentent pas une mauvaise alimentaire. Certains d’entre sont souvent plus riches en matières carnés (source pures de protéines animales) que certaines compositions étrangères où l’appellation viande est employée malgré une présence minime de muscles et un fort taux de sous-produits peu digestes (ex : pattes de volaille, peau, etc.) de façon excessives contrairement à la législation en vigueur en France. De plus, le terme viande fraîche est souvent trompeur. La viande fraîche ne peut pas être directement intégrée en grande quantité dans les croquettes pour un problème de tenue. Elle doit être déshydratée avant d’être incorporée à la préparation. La véritable proportion de viande dans le produit fini est bien inférieure à celle de viande fraîche mentionnée. C’est la teneur en protéines animales qui doit donc faire l’objet de notre attention. Les protéines doivent représenter l’élément principal de l’alimentation du chien. Un bon produit contient au moins 35 à 40% de protéines nobles.

  6. Attention aux sous produits animaux Il faut bien s’informer sur les mentions qui ne sont pas claires et font croire que les préparations contiennent une bonne proportion de viande. Elles ne son pas toutes frauduleuses, mais elles révèlent souvent la présence de sous produits ou coproduits animaux. Il y a différentes catégories de sous-produits animaux. des protéines animales nobles (gras, abats, os charnus (riches en molle et en viande, ainsi qu’en calcium et phosphore, indispensables pour le bien-être du chien), jus de viande, viande issue de préparations humaines (chutes, mauvaises découpes, etc.). sang, os, sabots, poils, nerfs, tendons, ligaments, plumes, becs, etc.) dont la majorité sont des déchets et n’ont pas leur place dans l’alimentation correcte du chien. Les plumes fournissent des protéines avec très peu de matières minérales. Elles tiennent une place particulière car elles sont utilisées dans presque toutes les préparations afin d’obtenir un produit fini un taux de matières minérales trop élevés par rapport aux besoins des chiens. Il faut cependant distinguer les préparations où elles sont présentes en très faibles quantités, juste pour modérée la teneur minérale, de celles où elles représentent une proportion importante, uniquement pour baisser fortement le coût de production au détriment de la qualité nutritionnelle. Les sous produits et coproduits animaux peuvent représentés des résidus de la préparation des matières premières ou être le résultat d’un déclassement et comportent des parties normalement non valorisables. Ils sont généralement moins digestes que la viande et leurs protéines sont de mauvaise valeur biologique. Il convient de bien s’informer sur les produits animaux présents et leurs proportions pour fournir une bonne base nutritive aux chiens.

  7. L’origine des protéines Toutes les sources de protéines ne se valent pas. Les protéines issues de les matières animales nobles sont bien digestes et elles possèdent une bonne valeur biologique (bon équilibre en acides aminés essentiels). Quant aux protéines végétales, comme le gluten ou celles provenant du soja, sont peu digestes, moins intéressantes sur le plan nutritionnel et sources d’allergies ou d’intolérances alimentaires pour les chiens. Il est bien plus intéressant de connaître le taux de viande du produit.

  8. Attention aux sous produits végétaux Les fruits et les légumes ne représentent pas la partie principale de l’alimentation canine. Ils restent malgré tout très importants pour leurs apports en vitamines, en sels minéraux, en antioxydants et en fibres douces. Certains ingrédients végétaux sont des déchets et ils ne sont pas intéressants sur le plan nutritionnel. Parfois le terme sous produits végétaux est écrit en toute lettre. Il peut aussi s’agir du son de pois, des téguments de psyllium ou encore de végétaux non vendables en alimentation humaine car abîmés, moisis, trop pollués. Qu’un produit renferme un peu de sous produits végétaux n’est pas dramatique, mais il faut surtout qu’il contienne des fruits et des légumes entiers (pomme, poire, myrtille, courgette, betterave, carotte, etc.).

  9. La qualité des graisses Comme pour les protéines, toutes les graisses ne se valent pas. Les meilleures graisses sont celles qui sont naturellement contenues dans l’aliment carné brut (poisson ou viande). Les huiles de poisson sont aussi intéressantes. Les huiles végétales ne sont pas inintéressantes, mais elles peuvent poser problème particulièrement au niveau de l’équilibre nutritionnel entre les acides gras essentiels, dont le ratio normal devrait être d’un acide gras oméga-3 pour moins de 5 acides gras oméga-6.

  10. Attention à l’aspect marketing De nombreux éléments sont mis en avant pour faire croire qu’une préparation est bien meilleure qu’elle ne l’est réellement. Par exemple, une approbation vétérinaire valide une composition analytique globale pour que l’animal ait tout les éléments dont il a besoin. Cependant, cela ne signifie pas que la préparation est spécifiquement adaptée à la physiologie digestive, donc à la génétique du chien. La présentation du contenu du produit est un autre aspect marketing dont il faut se méfier. Par exemple, des croquettes, contenues dans un emballage mentionnant poisson en gros, laissent penser que leur composition est principalement à base de poisson. Or, pour le vérifier il est nécessaire de lire l’étiquette de composition car il n’est pas rare de voir des croquettes de poisson contenir moins de 10% de chaire de poisson et parfois moins de 10% de poisson, sous produits inclus. Cette observation est valable pour d’autres animaux (agneau, bœuf, saumon, thon, etc.). Elle l’est aussi pour les céréales. Un emballage peut indiquer riche en riz alors que le riz est présent en plus faible quantité le blé, le maïs ou le soja. La santé est aussi devenue un bel argument marketing. Des préparations canines sont présentées comme étant spécifiques pour soulager ou prévenir certains troubles. Elles sont, par conséquent, vendues plus chères qu’une préparation dite « classique ». Encore une fois, il faut lire la composition car beaucoup de préparations spécifiques possèdent une composition extrêmement proche des préparations classiques, c’est-à-dire avec beaucoup de céréales et peu de viande. Il est très facile de valoriser artificiellement un produit et justifier un prix plus élevé qu’il ne devrait avoir. Informez-vous sur ce que vous achetez et donnez à manger à vos animaux. Seule la composition réelle de la préparation a de la valeur, le reste ne représente que des arguments de vente.

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